jeudi 10 septembre 2009

L'argent ne fait pas le bonheur

L’histoire est caractérisée par nombreux affrontements entre «les gens qui en ont» et «les gens qui n’en ont pas». Cependant, les nuances de cette ancienne guerre ont changé. La révolution industrielle dans le XXe siècle a modifié l’écart entre ces deux groupes en introduisant une nouvelle classe : la bourgeoisie ou la classe moyenne. Ce groupe, qui avait gagné l’argent en travaillant, pouvait et voulait avoir accès aux avantages de la haute société. Par exemple, l’accès à l’éducation, qui était le privilège des aristocratiques jusqu’à cette époque-là.

L’argent offre la capacité d’avoir un cadre de vie sans soucis, la possibilité de posséder tout ce qu’on veut sans hésitation. Mais la piège est que le plus qu’on a, le plus on veut. L’être humaine est rarement satisfait n’importe si on aspire à achever la célébrité, à posséder plus de richesse ou bien tout simplement à être plus heureux. Ce dernier fait dépend de la relation entre l’argent et la valeur qu’on y associe.

D’où vient la question « est-ce que l’argent fait vraiment le bonheur ? » ou est-ce qu’il y a un concept incité par les capitalistes pour nous pousser à acheter plus en plus de choses.
Ce qui est indiscutable, c’est que la richesse joue un rôle dans notre bonheur. A part du fait que assez d’argent égale moins de soucis à propos du paiement des factures, la richesse nous présente d’autres opportunités. Si on est riche on peut profiter d’un meilleur niveau de vie. Par exemple, une meilleure éducation, des meilleurs services médicaux, etc. et un meilleur cadre de vie ouvrirait des avenues aux autres expériences : un séjour a un pays étranger pour découvrir de nouvelles cultures.

De plus, l’argent symbolise le pouvoir. On ferait mieux attention à une personne riche et qu’on croit capable de faire un changement que à quelqu’un qui est pauvre. Ce pouvoir inclut le pouvoir de faire des dons, cela veut dire que les philanthropes n’existeraient pas s’ils n’avaient pas d’argent à donner aux autres.

En revanche, ce pouvoir pourrait être abusé par des malfaiteurs en poursuivant leurs fins cruels ou égocentriques. D’ailleurs, il y a toujours la possibilité d’être corrompu par la richesse et d’en devenir obséder à tel degré qu’être avare. En ce cas, on ne peut jamais arriver au bonheur parce que le valeur de l’argent change d’un moyen d’achever un fin à devenir le fin elle-même. Et donc, l’utilité de l’argent est nulle. Ce fait est renforcé par l’autre fait que le plus qu’on a le plus qu’on veut. Cette mentalité, promue plutôt par les médias et les forces capitalistes, se manifeste dans notre société de consommation. On est mené à la croyance qu’on ne peut plus vivre sans avoir le dernier cri. On valorise de plus en plus la coûte d’une chose malgré que son importance ou le sentiment associe à elle.

Et finalement, on devrait forcément dépenser des technologies « high-tech » pour se protéger contre des voleurs qui sont crées par cette société de consommation désintéresse par la justice et l’égalité des droits d’un homme, les mêmes voleurs qui sont conduits à la mentalité de consommation par les mêmes medias. Quelle grande opportunité pour les fabricants des technologies de protection !

D’après moi, il s’agit de trouver un équilibre entre les deux bouts. Il faudrait qu’on soit assez riche de vivre confortablement, mais pas si riche qu’on oublie la valeur de travail. Quand on est habitué à un niveau de vie élevé, cela peut devenir difficile de se débrouiller sans beaucoup d’argent. Donc, tout simplement, il s’agit de comprendre la différence entre la vie de luxe à la Hugh Hefner et une vie de pauvreté comme des ascétiques

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